Manufacturé en 1900 & émaillé en 2018
Manufacturés et utilisés entre 1850 et 1950 dans les Landes girondines, les pots de gemme sont en voie de disparition. Après des décennies dans la forêt des Landes, ces pots au service des gemmeurs se sont patinés lentement, saisons après saisons Devant leur beauté toute simple et constatant leur rareté, Maxime Craveia a eu une idée de poète : sauver ces humbles objets de l’oubli et de l’abandon.
Inspiré par l’esthétique et la technique du Raku (rakou), il a entrepris de nettoyer, émailler puis cuire ces pots à basse température (950°). Cette cuisson permet au feu de créer ses propres marques au contact de l’émail, rendant chaque objet unique. Avec leurs silhouettes épurées et discrètes, leurs couleurs et reflets semblables mais inégaux, les œuvres de cet artisan-poète procurent une exquise plénitude face à un phénomène naturel.
Maxime aime cette maxime : « On peut reconnaître et ressentir la beauté des choses imparfaites, éphémères et modestes. » L’esthétique et les techniques de l’Orient semblent ici parfaitement respecter l’histoire de ces pots de terre cuite.
